Mouvement nationaliste pour la France aux Français

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Grande réussite pour la conférence sur l’identité Européenne à Metz !

Le samedi 26 septembre 2015 fut organisée à Metz une grande journée nationaliste.

Conf26septMetz

Cette dernière débuta par une conférence de presse s’étant tenue le matin avec de hautes personnalités politiques : Yvan Benedetti, digne successeur de Pierre Sidos, directeur de Jeune Nation, Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, Hervé van Laethem, cadre de Nation venu de Belgique nous ayant fait l’honneur de sa présence, ainsi que François Ferrier, cadre de Lorraine Nationaliste et président des Amis de Pierre Sidos.

Nous nous sommes rendus par la suite à notre conférence messine ayant pour thème : « L’Europe, une civilisation à défendre ! ». Organisée par Lorraine Nationaliste et le Parti de la France avec l’intervention de ces quatre militants de renommée, plus de 70 personnes soucieuses de l’avenir de notre continent y ont assisté : militants aguerris, cadres de différents mouvements patriotes, associations d’aide aux prisonniers, mais aussi des hommes et des femmes découvrant notre famille politique, certains manifestant à la suite de cette conférence une profonde envie de s’investir dans le combat pour le sauvetage de notre civilisation. En effet, lorsque l’on aperçoit de près la situation dramatique dans laquelle les politiciens corrompus ont fait plonger le monde blanc, lorsque l’on identifie la source de tous ses maux, on ne peut déboucher que sur un engagement politique, un engagement nationaliste. Notre doctrine combine les bonnes analyses, les bons principes, les bons remèdes et attire de plus en plus de personnes voulant s’engager.

Les conférenciers de qualité ayant été invités par nos structures lorraines ont convaincu le public par leur prise de parole qu’un changement radical de système doit surgir au plus tôt. Ils ont insisté sur l’importance capitale du retour à une société d’ordre, de stopper la décadence morale et migratoire s’abattant sur les pays Européens comme les bombes anglo-américaines de la seconde guerre mondiale.

Une petite collation a été distribuée et plusieurs stands étaient à la disposition de tous pour se procurer matériel militant, vêtements, drapeaux, insignes, et bien d’autres objets introuvables dans votre supermarché.

Nous saluons la présence des militants du Parti Nationaliste Français venus des quatre coins de la France (Alsace, Lyon, Paris, Vaucluse…), du Parti de la France venu en force avec son excellente section normande et ses jeunes musiciens talentueux de Northmen Impakt. Nous remercions les Caryatides, le CLAN, le mouvement Nation belge, le MAS, ainsi que les rédacteurs des journaux RIVAROL, Militant et Jeune Nation qui ont aussi fait le déplacement. Nous avons eu le plaisir d’accueillir la très courageuse Anne-Sophie Leclerc, exclue du Front National. Cette jeune mère de famille s’est faite ignominieusement condamner par la justice maçonne de notre pays à 9 mois de prison ferme pour avoir comparé de manière humoristique Taubira à un singe, elle a fini par être relaxée en appel.

En fin de journée s’est déroulée la réunion de rentrée et Assemblée Générale de Lorraine Nationaliste. Notre structure locale fondée il y a bientôt 3 ans a annoncé son intégration au Parti Nationaliste Français. Yvan Benedetti a encouragé les militants présents à y adhérer et à participer à son premier congrès se tenant le samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre à Paris.

Que vive la France et brille l’Europe éternelle !


Mettre fin au grand remplacement : un projet réaliste !

Au vu de l’actualité liée à l’immigration-invasion soutenue par les autorités européennes se préoccupant uniquement de la question de l’accueil des immigrés, ainsi que de l’importance de leur « sauvetage » (il serait plus judicieux de parler d’importation), nous trouvons important de vous faire partager cet excellent article de l’ami rivarolien Scipion de Salm. Ce dernier présente le nécessaire projet d’expulsion massive des allogènes de plus en plus nombreux sur notre terre.

Mettre fin à l’arrivée de nouveaux étrangers comme le souhaitent certains tièdes ne suffira pas. En effet, la présence de ceux déjà présents met directement en péril notre nation et notre race.  Cette rémigration n’est pas un simple fantasme, elle est tout à fait faisable (et même dans le respect de la dignité humaine si certains de nos lecteurs s’inquiéteraient de cet aspect) !

Bonne lecture et n’hésitez pas à partager cet article !

Qu’ils s’en aillent tous ! Et c’est très faisable ! (par Scipion de Salm)

Halte à l'invasionLes Amis se souviennent assurément de la simple et juste formule du camarade Hannibal, prononcée lors de notre réunion annuelle de 2012 : « qu’ils s’en aillent tous ! ». RIVAROL possèderait-il seul le mérite de la clarté ? Hélas, le nationaliste français est peiné de la multiplication trop courante des prudences sémantiques, des exceptions multipliées en permanence pour telle ou telle sous-catégorie d’allochtones qui serait particulièrement sympathique, sans aller jusqu’aux reniements purs et simples, ou les abandons par désespoir ; il serait trop tard, l’invasion sans remède. D’autres ex-camarades, se réclamant a contrario du radicalisme le plus strict, en partant d’un sain antisionisme, en viennent à adopter des positions délirantes, absolument plus nationalistes, particulièrement en se félicitant de la présence musulmane si importante en France, car aussi peu sympathisante de Tel-Aviv ; cette extravagance se mêlant là encore à un curieux appel au « réalisme ». Non, nous lutterons jusqu’au bout, quand bien même il n’y aurait effectivement plus d’espoir, ce que nous ne croyons pas. La Gaule ne doit être peuplée que de Gaulois. Ce n’est hélas plus le cas, il faut que ce le soit à nouveau afin d’assurer la survie substantielle de notre peuple. Le but n’est pas de concourir à la médaille du plus agité formellement de l’extrême-droite, certains sont imbattables, de multiplier les considérations verbalement très violentes, les convocations des champs lexicaux des génocides, de la physique du feu ou celle complexe des gaz ; non, il s’agira de montrer que sauver notre pays est encore à portée, sereinement. Il faut simplement supposer un cadre général d’une vague de réaction nationaliste authentique en France, déterminée, suite par exemple à une révolution bien menée, ou pourquoi pas, des élections gagnées par une coalition défendant véritablement et pleinement la restauration nationale, comme le Jobbik en Hongrie ou l’Aube Dorée en Grèce, s’emparant des superstructures étatiques en France, rompant incontinent avec l’Union Européenne destructrice des Nations.

LE DÉVELOPPEMENT DE L’ALLOCHTONIE EN FRANCE, UN PÉRIL ESSENTIEL

Le cœur du problème est celui de l’allochtonie radicale, ethnique et culturelle, d’une part considérable de la population résidant sur le territoire français. Il ne s’agit pas simplement des manifestations les plus outrancières de fondamentalisme islamiste, ou les provocations de fort mauvais goût, certes insupportable, des répugnants baladins qui entonnent des mélopées saccadées sur le thème de la haine en général, sentiment dominant, celle de la France en particulier. La culture de gauche nie les réalités au nom de fantasmagories spéculatives, croyant qu’une simple allégeance de principe à la France suffirait à accomplir l’impossible, franciser les allochtones. Même si par absurde Marine Le Pen était élu en 2017, il suffirait à d’aucuns de pendre un drapeau bleu-blanc-rouge à la fenêtre et d’ajouter son image à côté de celle de La Mecque pour demeurer en France ; une cérémonie solennelle de serment, d’abandon de papiers étrangers au profit de français exclusifs, ne changerait pas substantiellement des masses humaines guère gauloises. Le nationaliste authentique ne serait pas satisfait pour si peu.France-Africaine.gifCombien sont-ils, ces allochtones, c’est-à-dire les non-aryens présents sur le sol gaulois ? Au moins 13 millions, probablement plus, surtout en incluant les hybrides, soit autour de 17 millions, mais à peu près assurément moins de 19 millions. La marge d’erreur demeure certes importante ; les ordres de grandeur sont sûrs. Toutefois, elle ne justifie pas des inflations numériques jusqu’à l’absurde, et à vraie dire démoralisantes. De manière simple, ces 17 millions seraient composés de 8 millions d’Arabes musulmans, 6 millions de Noirs, majoritairement musulmans mais aussi chrétiens ou animistes, 2 millions d’Asiatiques, très divers, dont une moitié des Chinois, puis des Vietnamiens, des Indiens, etc., enfin au moins 1 million de Juifs et crypto-juifs – du type Mallah-Sarkozy. Bref, la France d’aujourd’hui comporte des populations venues du monde entier, ce dont se réjouissent les sociologues ou démographes officiels ; le cosmopolitisme ambiant aspire à transformer chaque Nation en un micromonde, et il s’étonne parfois qu’il ne soit d’ailleurs pas plus pacifique que le grand. Il existe aussi 2 millions de ressortissants français outre-mer, souvent de toutes les couleurs, mais qui ne sont pas donc en Gaule, donc le problème est différent. La population en métropole s’élève à 64 millions d’habitants, ce qui laisse 47 millions d’autochtones et assimilés authentiques, souvent d’origine portugaise, espagnole, italienne, polonaise.Fatma dénonce le grand remplacementEst-il possible d’envisager le départ de 27% de la population d’un territoire, ou 17 millions de personnes ? Oui. Très facilement même : la France est équipée pour recevoir plus de 80 millions de touristes annuels, qui viennent et repartent. Ce serait l’affaire de quelques mois, voire semaines. Les trajets s’effectueraient pour l’essentiel en avion s, en des conditions humaines.Le coût annuel de l’immigration demeure difficile à chiffrer. Il peut être estimé au moins à 40 milliards d’Euros annuels, jusqu’au triple selon l’analyse haute. Le départ de 27% de la population aurait un coût en soi en métropole, celui des transports vers les pays d’accueil ; il serait nonobstant très inférieur à ce coût annuel du maintien sur place de cette masse. Du fait des économies d’échelle, la dépense pour le voyage du retour définitif peut s’élever à 0,6 milliards d’Euros. Ajoutons 6 milliards de perturbations diverses l’année du départ. Si l’on ajoute une aide à l’accueil, dans le pays particulier envisagé ci-dessous, le total serait de 10 milliards, soit au moins 30 milliards d’économie nette.

LES DESTINATIONS D’ARRIVÉE DES ALLOCHTONES

tlm1891Beaucoup d’immigrés actuellement en la France, la claire majorité d’entre eux, jusqu’à la troisième génération, possèdent des papiers du pays d’origine. Aucun État au monde ne refuse d’accueillir ses propres ressortissants. Quasiment tous les Arabes proviennent d’Algérie, du Maroc, de Tunisie. Parmi ces 8 millions, enlevons certes le million de harkis et descendants, qui, la droite nationale étant ferme mais dépourvue de l’odieuse cruauté gaulliste, doit recevoir un sort différent, l’installation en un territoire français vierge, la Guyane. Parmi les Noirs, la moitié possède un pays d’accueil , c’est-à-dire d’origine, identifiable sans contestation en Afrique, comme le Sénégal ou le Mali ; enlevons aussi un million d’Antillais, descendants hybrides inclus, problème particulier, dirigés aussi en Guyane ; il ne resterait encore que 2 millions de Noirs à installer ailleurs. Quant aux Asiatiques, la moitié rentrerait sans difficulté chez elle, tandis qu’une autre, donc 1 million de personnes, pourrait poser un problème, au moins moral, s’agissant des familles des victimes du communisme, ou des catholiques qui ne pourraient exercer librement leur culte. Enfin les Juifs seraient dirigés non vers l’Entité Sioniste, car ce geste, attendu à Tel-Aviv, serait jugé profondément inamical envers la cause palestinienne, mais vers l’autre foyer national juif créé par Staline, dès 1928, dans l’Extrême-Orient russe, dans la vallée de l’Amour, la province autonome juive qui existe encore du Birobidjan ; elle abrite moins de 190.000 habitants pour 36.000 kilomètres carrés, soit presque deux fois la superficie officielle de l’Entité Sioniste, plus que la Belgique ; le président Poutine, qui a par ailleurs toujours dénoncé l’antisémitisme, soucieux de repeupler ce territoire presque vide face aux densités humaines si élevées en Mandchourie chinoise voisine, ne s’opposerait pas à cette solution.https://i0.wp.com/voyageenguyane.free.fr/assets/mapguyanea.gif Les Antillais en métropole pourraient donc être installés en Guyane, territoire culturellement et géographiquement proche de leurs îles d’origine, actuellement très peu densément peuplé, autour de 250.000 habitants, et en cours de submersion par des clandestins brésiliens –à renvoyer bien sûr dans le pays d’origine-, vaste, avec 85.000 kilomètres carrés, couvert de forêts, potentiellement cultivable. La Guyane pourrait accueillir aussi les cas marginaux, toujours invoqués par des patriotes de gauche face à l’extrême-droit authentique, de dizaines de milliers d’Indochinois christianisés et d’expression culturelle française, ou des milliers de Kabyles en un cas semblable, enfin des dizaines de milliers de Chrétiens réfugiés du Proche-Orient. Ce transfert de populations, éventuellement augmenté de la surpopulation des Antilles française ou de Canaques peu loyaux, assurant ainsi la pérennité française en Nouvelle-Calédonie, serait utilisé pour développer la riziculture et de grandes plantations de canne à sucre ou de palmiers à huile, autour d’un réseau de villages de colonisation agricole, afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire nationale et la production de biocarburants, principalement le long de la côte puis en remontant les vallées.Deportation-PlaneOù organiser le retour des trois millions d’ex-immigrés posant donc quelques difficultés a priori ? Un transfert massif aussi en Guyane, en envisageant une régénération par l’agriculture, élargie à l’ensemble du territoire, ne serait pas en soi inenvisageable. Toutefois, le mieux serait de trouver un pays africain d’accueil, unique dans la mesure du possible afin de simplifier la gestion des flux et des coûts. Il existe un pays africain vaste, de 625.000 kilomètres carrés, davantage que la France, potentiellement riche, en ressources agricoles et minérales, extrêmement peu peuplé, 4.400.000 habitants, soit une densité de 7 habitants au kilomètre carré. La richesse nationale cumulée n’atteint que 2 milliards d’Euros ; donc la pauvreté est massive. Il s’agit de la Centrafrique, qui vient de subir une énième révolution ; elle ne possède aucun pouvoir fort, ni force armée cohérente. Pour une fois, la dernière peut-être, l’armée française pourrait intervenir en Afrique, de manière cette fois clairement favorable à notre intérêt national. Le pays passerait à un peu moins de 10 millions d’habitants, doublement de la population, mais sur un territoire pas véritablement unifié, éclaté en dizaines d’ethnies antagonistes ; cet apport n’empirerait pas les choses pour les indigènes, catastrophiques depuis des décennies, a contrario pourrait les améliorer. Une aide unique, car il faut faire cesser définitivement le poids allochtone sur la France pas simplement le transférer, de quelques milliards d’euros, 3 à 4, énorme par rapport au PIB actuel du pays, aiderait à l’installation.

RÉPONSES AUX OBJECTIONS COURANTES

https://lorrainenationaliste.wordpress.com/wp-content/uploads/2015/08/894a2-musulmansarmc3a9efranc3a7aisekoweit.jpgParmi les plus sérieuses, relevons celles concernant la mutinerie d’unités militaires françaises, pour certaines largement colonisées par les allochtones, ou une révolte de désespoir, assez généralisée, dans les trop fameuses « cités ».En effet, certains régiments pourraient s’insurger. Toutefois, ils seraient isolés physiquement, privés de paye de ravitaillement, donc se débanderaient en quelques semaines, causant certes des dégâts au passage. Plutôt que des soulèvements d’unités complètes, il y aurait lieu d’envisager des désertions individuelles, localement massives, ce qui anticiperait l’épuration postérieure nécessaire. Un péril insurgé militaire serait réel si la majorité des unités se mutinaient de façon coordonnée ; l’hypothèse est peu raisonnable.Les révoltes des « cités » seraient à étouffer non pas par une opération militaire immédiate, qui risquerait d’échouer, au moins partiellement, mais l’action simple de couper l’eau, l’électricité, les voies d’approvisionnement en nourriture ; en quelques semaines, les capitulations seraient inévitables. Dans le cadre de la réaction nationale, il faudrait aussi lever des milices de volontaires pour quadriller le territoire, ce qui ne devrait pas causer de difficultés majeures ; des armes légères pourraient été livrées en urgence de Russie, Chine, déportation d'mmigrés en 2020Inde, Birmanie, Biélorussie, Ukraine, etc., le principe de l’énumération démontrant que au moins un, probablement plusieurs, des pays concernés ne refuseraient pas. Les 100.000 à 200.000 miliciens levés soulageraient une armée hélas anémique. Pour des missions de garde des carrefours, l’entraînement reposerait surtout sur l’usage des armes légères ; aucun volontaire ne possède la science immédiate, mais des exercices de tir de quelques heures suffiraient. Les effectifs de volontaires envisagés peuvent sembler élevés. Ils se comprennent suivant la dynamique de la psychologie des foules, le mouvement collectif de participation à la restauration de la France authentique ; les centaines de militants que l’on trouve difficilement dans l’anémie nationaliste actuelle pourraient être multipliés par mille, suivant de nombreux modèles historiques, dont les expériences de redressement nationaliste bien connues en Italie et Allemagne, parties à l’origine de groupuscules parmi tant d’autres.France d'abord Parmi les objections économiques, figure la très forte densité d’allochtones dans certaines métiers, en particulier le bâtiment, les travaux publics. Déjà, avec 27% d’habitants en moins, il n’y aurait plus de problème de logement en France, d’autant plus que les allochtones avaient été prioritaires dans les pratiques de l’Anti-France, donc d’urgence à construire. Ce serait l’occasion de donner du travail, certes parfois pénible, mais à rémunérer correctement, pour les millions de Français authentiques chômeurs. Figure aussi la question des biens des allochtones. Il est hors de question techniquement, d’organiser des transferts massifs, financiers – à bloquer – ou physiques – impossibles logistiquement. Pour les biens, en particulier immobiliers, le rachat serait proposé par l’État au prix de 50% du marché, appelé du reste à baisser fortement. Sur la somme totale des biens allochtones, il serait comptée une taxation générale à la base 40 milliards par an depuis 1970, soit par exemple jusque 2013 inclus 1.720 milliards. Il ne resterait probablement plus rien à reverser pour les allochtones, après le remboursement du coût de l’immigration pour la France. Ce ne serait que justice.Et si, jamais vu jusqu’ici, existait un blocage absolu des pays d’origine aux retour de leurs ressortissants parfaitement authentiques ? En ce cas, tous les allochtones pourraient être transférés en Centrafrique, ce qui simplifierait d’ailleurs les choses. Il faudrait aménager dans l’urgence des pistes d’atterrissage, affaire de quelques semaines, pour un coût marginal. La situation ne serait pour le coup pas harmonieuse dans le pays d’arrivée, mais l’essentiel assuré sans difficulté, le salut de la France.Parfois est évoqué le risque d’une perte de « prestige de la France ». Et quand bien même ? La priorité absolue consiste à sauver la France, point d’assurer une éphémère et fragile image. Évidemment hurleraient les mondialistes onusiens ; ce pourrait être l’occasion de quitter l’ONU, organisation largement paramaçonnique. En outre, cet argument, faible, se retourne largement : dans les cultures asiatiques, il est normal, louable, qu’un Etat montre sa force ; il en résulterait plutôt un regain de prestige. De même, de façon plus mercantile, les touristes verraient des Français en France, objet de leur curiosité, se sentiraient rassurés par la baisse induite de l’insécurité.

UNE REPRISE DÉMOGRAPHIQUE SAINE A VENIR, A RYTHME RELATIVEMENT LENT

swag SSLa reconstruction démographique est au cœur du projet nationaliste. Le premier mouvement, inévitable, est celui de l’épuration massive, faisable, nécessaire. Dans le bilan démographiques, aux 17 millions évoqués, il faudrait ajouter d’autres départs, ceux des adversaires politiques déterminés, même autochtones, irréconciliables, sans leurs biens ou comptes bancaires évidemment. Il faudra repartir d’une base démographique de 45 millions de Français réels, renationalisables spirituellement. En une trentaine ou quarantaine d’année de reprise démographique sérieusement envisageable par un pouvoir nationaliste, ces 65 millions seraient à nouveau atteints. Il ne faudrait pas rêver d’une explosion démographique gauloise immédiate, dans le contexte de rareté des classes démographiques de parents potentiels et l’abondance relative des classes anciennes.Pourrait-on accueillir quelques centaines de milliers d’immigrés sains, voire un à deux millions, Européens physiques et spirituels de l’Est de notre continent ? Oui, pourquoi pas, sans aspirer nécessairement à une immigration autre, le principe demeurant la France aux Français, authentiques, avant tout, portant une nouvelle croissance démographique parfaitement saine, autochtone.

Article publié dans le RIVAROL n°3094

piscine africaine

La France n’est pas une décharge, agissons vite avant de nous retrouver totalement ensevelis !


Le néo-FN est une vraie cage aux folles ! (Par Jérôme Bourbon)

ANALYSE complète de Jérôme Bourbon en exclusivité !
Le texte est long, lisez-le en intégralité à tête reposée, partagez-le, diffusez-le, c‘est l’édito de l’année !

Le néo-FN est une vraie cage aux folles !

LORSQUE, dans un entretien au site e-deo, en octobre 2010, nous écrivions que « l’entourage de Marine Le Pen n’était composé que d’arrivistes sans scrupule, de juifs patentés et d’invertis notoires », combien d’attaques et d’insultes avons-nous reçues, y compris et surtout de faux amis ! Pourtant nous ne faisions que dire la vérité, ainsi que l’actualité récente le montre une nouvelle fois de manière éclatante. Le 12 décembre, dans une conférence de presse, la présidente du FN a annoncé le ralliement de Sébastien Chenu, homosexuel militant tout droit venu de l’UMP où il était secrétaire national à la culture. Il fut le soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris et de Bruno Le Maire pour la présidence du parti. Mais il est surtout connu pour être le fondateur du mouvement Gaylib, créé en 2001, structure interne à l’UMP qui milite pour les droits des homosexuels (“mariage”, adoption, PMA et GPA), qui est à l’origine de la création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et de l’institution d’un ahurissant délit d’“homophobie” et qui, en 2013, a rejoint les centristes de l’UDI. Chenu est l’ancien directeur de la stratégie de France 24 et consultant en communication politique. C’est d’ailleurs Gay-Lib qui avait convaincu Alain Juppé, alors président de l’UMP, d’envoyer très officiellement une délégation de son parti à la Gay Pride — ce qui avait entraîné cette boutade de Philippe de Villiers : « l’UMP défilera-t-elle dans le char de tête ou le char de queue de la manifestation ? »

La présidente du FN a confié à ce Sébastien Chenu qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine (qu’il conviendrait de rebaptiser le Rassemblement Rose Marine) le soin de présider un « collectif culture » au côté du député franc-maçon Gilbert Collard. Il aura donc la même fonction qu’à l’UMP qu’il quitte en raison des positions de ce parti qu’il juge trop conservatrices sur le plan sociétal. En revanche, auprès de Marine Le Pen, l’homme se dit « hyper à l’aise » (sic). Il est vrai que l’UMP, essentiellement pour des raisons électoralistes, avait été globalement plus en pointe que le néo-FN dans le refus de la loi Taubira, ce qui est un comble. De même que Gianfranco Fini a terminé sa carrière politique à gauche de Berlusconi en Italie, il nous paraît tout à fait logique que Marine Le Pen, mixte de Gianfranco Fini et de Pim Fortuyn, finisse à la gauche de la pseudo-droite parlementaire voire à la gauche de la gauche ! Le fondateur de Gay-Lib, en rejoignant la présidente du FN, est toujours actif militant du “mariage” homosexuel mais, dit-il, « Marine Le Pen est favorable à un Pacs amélioré » et cela lui convient. Il a en effet bien compris que le Pacs amélioré, l’union civile que défend le numéro un du FN est exactement la même chose que le “mariage” civil pour les gays, seul le mot diffère. En effet, pendant son quinquennat, Sarkozy a accordé aux pacsés les mêmes avantages que les couples mariés sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. Il n’y a donc plus aucune différence entre le Pacs et le mariage civil, si ce n’est que ce dernier a lieu en mairie. De même que la Gay Pride est subventionnée par la mairie de Paris et les principales institutions de la République et qu’elle est considérée comme un programme culturel, Chenu — que Marine Le Pen va présenter aux élections départementales dans l’Oise en mars dans un canton gagnable — pourra utilement proposer l’organisation de Gay Pride au sein du néo-FN. Nul doute que les personnes intéressées seraient nombreuses dans l’immédiat entourage de Marine Le Pen. Laquelle a vraiment gâté sa nouvelle recrue puisque, outre la présidence du collectif culture au RBM (Rassemblement Bleu Marine) et une candidature dans un canton de Picardie, le fondateur de Gay-Lib sera également candidat en position éligible aux régionales sur la liste qu’elle conduit dans le Nord Ouest et surtout il a été embauché avec, dit-on, un très bon salaire comme assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Dominique Bilde, mère de Bruno Bilde, lequel est un intime de Steeve Briois !
Mais le fondateur de Gay-Lib n’arrive pas tout seul : selon Minute du 17 décembre « Sébastien Chenu a ainsi exigé et obtenu que son jeune “ami” Aymeric Merlaud, âgé de 22 ans et n’ayant strictement aucune expérience de la politique, soit investi pour les élections départementales dans un canton du Maine-et-Loire. La commission d’investiture du FN a validé cette candidature la semaine dernière. Aymeric Merlaud, qui habite à Paris, va donc porter les couleurs du FN au cœur de la Vendée militaire, dans le canton de Saint-Macaire-en-Mauges, près de Cholet, où demeurent ses parents, tout en essayant de poursuivre ses études de droit économique qu’il a débutées en septembre. Quant au candidat qui était pressenti, il a été prié de dégager le terrain pour permettre au protégé de Chenu de lancer sa carrière. » Toujours, selon notre excellent confrère, « l’arrivée de Sébastien Chenu au Rassemblement Bleu Marine n’a pas entraîné que des grincements de dents. Ses “amis” se sont publiquement réjouis. Lui-même ne devait pas savoir qu’il avait déjà tant d’“amis” au Front national ou au RBM. Ainsi Damien Obrador (…) a-t-il twitté : « Je me réjouis de voir mon ami @sebchenu rejoindre la grande famille des patriotes et de faire bénéficier le ‪#‎RBM‬ de ses grandes compétences.» Chenu est son “ami” ? Première nouvelle. On ne savait pas le jeune élu FN de Gironde, “marieur” de deux colistiers gays (et qui n’a subi aucune sanction pour cela), si proche de Chenu. De même Pierre Ducarne, qui fut tête de liste aux municipales à Nancy et a bénéficié de l’intervention de Florian Philippot pour échapper à l’exclusion du FN après s’être fait photographier derrière un stand LGBT, s’est-il réjoui, ainsi que tout un tas d’autres jeunes pousses du FN, ravies de voir ainsi arriver leur “ami”. En fait, au sein du FN qui dit combattre tout « communautarisme », s’est manifestée une amicale solidarité due au seul fait que Sébastien Chenu est un des fondateurs de Gay Lib. Cela suffit manifestement à en faire leur « ami ». A part ça, il n’y a pas de lobby gay au FN » conclut avec pertinence l’hebdomadaire qui montre sur une photo Chenu dans une manifestation parisienne en faveur du « mariage pour tous » avec derrière lui une pancarte : « La PMA pour toutes ». A ses côtés défilaient Pascal Houzelot, le fondateur de Pink TV, chaîne homosexuelle militante, puis de Numéro 23, la chaîne de la “diversité”, le chanteur Dave et Steevy Boulay, le gay partenaire radiophonique de Laurent Ruquier. Que du beau monde ! Le 17 novembre, Chenu adressait encore ce texto à Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais : « Ce SMS pour te dire la désolation qui était la mienne en lisant tes propos sur le reniement d’une filiation d’enfants adoptés par des couples gays. Inutilement blessante, profondément choquante, ni républicaine ni humaniste, tu caricatures et enfermes cette pauvre UMP dans un conservatisme de mauvais aloi. » Voilà qui est l’homme que promeut Marine Le Pen !

ON VOIT très bien par ce ralliement spectaculaire et médiatisé que la présidente du FN qui avait déjà été très ambiguë sur la loi Taubira, manifestement fort mal à l’aise sur cette question et qui avait refusé formellement de participer à toutes les actions entreprises contre cette loi abominable, ne s’oppose en rien au “mariage“ homosexuel de même qu’elle est clairement pour « le droit à l’avortement » comme elle l’a souvent répété publiquement. Le journaliste Nicolas Lebourg, « spécialiste des droites extrêmes » et qui a écrit un ouvrage sur le FN, dans un entretien au site des Inrocks, en janvier 2013, le reconnaissait déjà :« Marine Le Pen s’est positionnée (tardivement) contre (la loi Taubira) car Jean-François Copé a pris les devants ! Il y a quelques mois elle bottait en touche, elle n’était pas vraiment contre le projet de loi, elle parlait surtout d’organiser un référendum. »

ET COMME si cela ne suffisait pas, on apprend par le magazine Closer (le tout-Paris journalistique le savait déjà mais pas le grand public) que Florian Philippot, le numéro 2 du FN, l’éminence grise de Marine Le Pen, celui que d’aucuns en interne appellent le “gourou”, est adepte de ce que l’on appelait autrefois le « vice italien », ce qui est une information politique de première importance lorsque l’on sait que Philippot a été de ceux qui ont œuvré pour que le FN mette la pédale douce (si je puis dire) sur la question du “mariage” homosexuel. Closer rappelle : « C’est Philippot notamment qui, il y a deux ans, alors que les militants opposés au mariage pour tous descendaient dans la rue, avait convaincu Marine Le Pen de ne pas se joindre à eux. » Le magazine people raconte également, dans le style indigent qui lui est propre, le week-end passé à Vienne par Philippot et son “compagnon” : « Quoi de plus sympa qu’un petit trip en Europe avec son ami pour oublier les guerres intestines et les tensions du boulot ? En bons Parisiens d’adoption, Florian et son ami, journaliste de télévision, ont donc choisi de s’aérer deux jours à Vienne, capitale à la fois cool et tradi de l’Autriche, et accessible en seulement deux heures de vol. (…) Florian et son ami, qui est toujours là pour défendre la cause gay à coups d’articles et de vidéos, ont en effet opté pour un hôtel proche du centre-ville, un établissement élégant, mais tout à fait accessible (comptez environ 400 euros pour une suite, petit déj’ compris). (…) Après (un) instant culture et comme le fond de l’air est plutôt frais en ce moment, ils se sont engouffrés dans un sauna (gay) de la capitale autrichienne… Infatigables quand il s’agit de s’éclater (sic), le numéro deux du FN et son ami ont achevé leur week-end en passant par la fête foraine du Prater (endroit incontournable) où ils ont testé le train fantôme. Après tout, c’est chouette, cette sensation de frissons sur commande. Et puis, c’est parfois si bon de se lâcher quand on est loin de Paname. » Fin de citation.

Que Philippot s’acoquine avec un journaliste de télévision militant du lobby LGBT, que Chenu soit un ancien responsable de France 24, lui aussi du lobby homosexualiste, montrent à quel point le néo-FN fait partie du Système puisque ses plus hauts dirigeants n’hésitent pas à entretenir des relations intimes avec des journalistes de grands media audiovisuels comme le font les dignitaires des autres partis. Voilà qui devrait faire réflchir ceux qui pensent que la formation de Marine Le Pen est un mouvement hors Système. Le site de gauche <slate.fr>, sous la plume de Didier Lestrade, fondateur d’Act up, affirme même que « dans certaines régions comme la Gironde, 50 % des militants actifs du FN sont gays. Vous tirez Philippot et c’est toute une volière de mecs qui déboule ! ». Par ailleurs, dans Le Front National des villes et le Front National des champs, Octave Nitkowski avait révélé que Steeve Brois, secrétaire général du FN de 2011 jusqu’à fin novembre 2014 et maire frontiste d’Hénin-Beaumont, est homosexuel et qu’il vit en couple avec un autre dirigeant du FN faisant partie du cabinet de Marine Le Pen.
Notre ami Roger Holeindre a souvent expliqué que s’il avait quitté le FN, c’est en grande partie à cause du nombre de gays au sein de sa direction. “Popeye” était allé voir Jean-Marie Le Pen dans son bureau en ayant écrit sur un papier la liste impressionnante des homosexuels actifs entourant Marine Le Pen. Car il se passe au FN ce qui se déroule à la mairie de Paris depuis le temps de Delanoë : ces invertis chassent en meute, se cooptent les uns les autres, accaparent les principaux postes de responsabilité et les autres n’ont le droit qu’à des miettes. Même Eric Zemmour, dans une émission de télévision, avait fait remarquer à Marine Le Pen que des militants du FN se plaignaient du communautarisme gay au sein du FN. Notre confrère Minute, depuis janvier 2013, a lui-même à plusieurs reprises, dans des articles documentés et courageux, dénoncé l’existence d’un « lobby gay » au FN. Pour un parti qui prétend combattre tous les communautarismes, c’est particulièrement gênant !

POURQUOI la présidente du FN s’entoure-t-elle de gays ? Nicolas Lebourg, dans le même entretien aux Inrocks, répondait : « C’est une grande question qui a trait à sa psychologie. Marine Le Pen a à l’évidence un complexe d’infériorité (« ses devoirs étaient dramatiques » a dit d’elle le professeur Martinez qui l’a eue comme étudiante en fac) et ce groupe la rassure, flatte son ego. Ils sont capables de travailler de manière inconditionnelle pour elle. Elle est très valorisée par cette petite troupe. Apparemment il y a une lutte affective pour elle, son groupe essaye de la monopoliser affectivement, de la séparer de son père et de Louis Aliot (son concubin sépharade du moment). Mais la question qui se pose c’est combien de temps le FN peut-il tenir sur le fait que ses cadres ne font pas de coming out, sachant qu’ils sont sous la menace permanente d’être outés par Act Up ? » Et Lebourg d’ajouter : « Marine Le Pen c’est le phénomène Dalida, elle est adulée par un encadrement gay, elle a toujours fréquenté la nuit gay. »

Voilà où en est le parti censé jusque-là défendre la famille et les valeurs traditionnelles ! Marine Le Pen a jugé “insupportable” que la vie privée de son numéro 2 soit violée par Closer. Et tous les adversaires habituels du FN, de Renaud Dely à Abel Mestre, du Parti de Gauche à l’UMP, ont cette fois-ci de manière très révélatrice défendu Philippot. Ce dernier, invité de France Inter le 15 décembre, s’est dit « très en colère » par ces révélations. Oh la chochotte !
Qu’ils sachent, ces imposteurs, que lorsque l’on est un personnage public, l’on ne s’appartient plus et qu’il n’y a pas une dichotomie absolue entre vie privée et vie publique. La presse française a parfois sur ce sujet des pudeurs exagérées car sans verser dans les excès des media américains, il n’est pas normal qu’au nom du respect de la vie privée pendant des années, on nous ait caché le fait que Mitterrand faisait payer aux frais du contribuable le logement de sa maîtresse, Anne Pingeot, et de sa fille adultérine, Mazarine. C’était pourtant une information politique importante qui a coûté très cher à Jean-Edern Hallier. De même, si les gazettes qui le savaient parfaitement avaient fait leur travail en disant la vérité sur les mœurs extravagantes de Dominique Strauss-Kahn, ce dernier n’aurait pas été à deux doigts de devenir président de la République. De même, si la grande presse avait été un tant soit peu courageuse, Mitterrand n’aurait pas pu mentir pendant plus de dix ans à propos de son cancer de la prostate en faisant publier par son médecin personnel de faux communiqués médicaux. Cela aurait évité qu’il s’en servît au dernier moment, lors de la campagne référendaire sur Maastricht, pour émouvoir les âmes sensibles et faire gagner in extremis le oui, lequel a mis fin à ce qui restait d’indépendance et de souveraineté françaises.
La vie privée ne saurait être un absolu lorsque l’on occupe des responsabilités politiques de premier plan : il ne nous paraît pas choquant que la presse puisse révéler qu’un politicien se drogue, qu’il fréquente les bars et saunas gays ou les clubs échangistes. Le grand public a le droit de savoir quelle est la moralité de ceux qui sollicitent ses suffrages. D’autant plus lorsque ces comportements privés répétés ont des conséquences politiques majeures comme c’est le cas au FN où l’homosexualité active de la plupart des conseillers influents de Marine Le Pen conduit ce mouvement à épouser beaucoup des revendications du lobby LGBT (lesbien, gay, bisexuel et transsexuel).

safe_image.phpCE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, ce n’est pas que Closer ait révélé ce que le tout-Paris savait, c’est de croire que le Front national a vocation à devenir un cloaque, une immense et vomitive backroom. Rappelons pour ceux qui l’ignoreraient que la backroom est une salle où, dans certains bars et saunas gays, les consommateurs peuvent se rencontrer dans la pénombre ou l’obscurité pour des relations sexuelles en groupe dans l’anonymat le plus complet. Et dire que d’aucuns comparent encore Marine Le Pen à la Pucelle d’Orléans, quelle ironie !
Jean-Pierre Reveau, qui fut longtemps trésorier national du FN et qui fut un compagnon de route pendant soixante-ans de Jean-Marie Le Pen nous avait déclaré, il y a quelques années, à propos de Marine Le Pen : « Cette femme est sans foi ni loi ». Reveau qui connaît très bien la benjamine du Menhir pour l’avoir côtoyée depuis son enfance, a parfaitement résumé qui est la présidente du FN et ce qu’elle vaut. On comprend pourquoi le Système politico-médiatique l’a adoubée depuis 2002, on s’explique pourquoi on la voit avec son mentor Philippot sur tous les plateaux télé et sur toutes les radios, elle a les mêmes mœurs, les mêmes méthodes, les mêmes réflexes que les gens du Système dont elle fait partie à part entière. Elle a d’ailleurs donné tous les gages qu’il fallait en faisant siennes les trois religions de l’Occident décadent et post-chrétien : la religion de la Shoah, la religion de l’avortement et la religion de l’homosexualisme. Tous les espoirs lui sont donc permis. Au fond qu’est-ce qui distingue d’ailleurs la multidivorcée Marine Le Pen, « à la vie privée très agitée » (dixit un journaliste de L’Express) d’une Carla Bruni ou d’une Rachida Dati, laquelle a une telle foultitude d’amants que les gazettes se sont demandé pendant de longs mois qui pouvait bien être le père biologique de son enfant ? Qu’est-ce qui distingue un Philippot et un Chenu d’un Delanoë ?

CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est que vous ayez poussé vers la sortie tous les militants désintéressés, tous les cadres dévoués qui, au Front, croyaient défendre la patrie, la famille, les valeurs traditionnelles et qui voient avec consternation un mouvement pris en otage par des activistes gays venant d’autres partis politiques et qui en ont gardé la mentalité, les réflexes et les idées ? Vous avez fait du FN le parti qui, au kilomètre carré, compte le plus d’invertis, plus encore qu’au PS où la concurrence était pourtant redoutable. A côté de vous et de votre entourage, Delanoë apparaît presque comme un petit joueur ! Chapeau bas !
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CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est que vous ayez fait table rase sans aucun problème de conscience (puisque manifestement vous n’en avez aucune !) du programme traditionnel du FN qui défendait la famille, militait pour l’abrogation de la législation actuelle sur l’avortement et du Pacs, dénonçait la pornographie. Qu’il est loin le temps où les dirigeants du FN chantaient à tue-tête à la fin de la messe traditionnelle, latine et grégorienne aux BBR le cantique « Catholique et français toujours » ! Ah on s’en est bien moqué des catholiques de tradition et des nationalistes qui pensaient, certes naïvement, en militant au FN apporter leur pierre à la renaissance nationale du pays et qui finalement, bien malgré eux, ont servi l’ambition d’une politicienne sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans culture, sans vertu, sans consistance, sans colonne vertébrale et dont la politique lui permet à la fois de s’enrichir et de passer quasi quotidiennement sur les plateaux télé telle une vulgaire Loana !
Quand on pense qu’en un siècle le mouvement national est passé d’un Maurras à une Marine Le Pen, d’un Drumont à un Florian Philippot, d’un Léon Daudet à un Steeve Briois, d’un Jacques Bainville à un Louis Aliot, on mesure à quel degré de décrépitude intellectuelle, morale et spirituelle on est arrivé !

CE QUI EST insupportable, Madame Le Pen, c’est de penser à tous ces militants dévoués qui ont perdu leur travail, leur conjoint, pour certains leur liberté ou leur vie, pour le Front national et de voir quels sont les tristes sires qui tiennent aujourd’hui les rênes de ce parti. Dans un entretien qu’il nous avait accordé il y a quelques années, l’humoriste Dieudonné avait prédit, mi-sérieux, mi-rigolard, que Marine Le Pen finirait par danser nue sur un char à la Gay Pride. Il est vrai qu’elle et ses proches seraient ainsi à leur vraie et juste place !

CE QUI EST insupportable, c’est de voir tant de publications, de mouvements, de revues, de sites et de blogs qui se réclament du nationalisme authentique, de la défense de la race blanche, de la civilisation européenne, de la religion catholique, de la droite des valeurs ou de la monarchie très chrétienne, de la devise de Jeanne d’Arc « Dieu premier servi », du triptyque « Dieu-Famille-Patrie » et qui ont les yeux de Chimène pour Marine Le Pen, qui sont complètement inféodés au néo-FN et à sa présidente alors qu’ils savent pertinemment ce qu’il en est de la réalité sordide du néo-FN et de ses coulisses nauséabondes. Car avec l’“outing” de Philippot et le ralliement de Chenu propulsé responsable de la culture, nous ne connaissons que la partie émergée de l’iceberg. Un journaliste de droite dite nationale nous avait confié récemment, dans les couloirs de Radio courtoisie, que tout ce que dit la nouvelle direction de RIVAROL depuis cinq ans sur Marine Le Pen et le Front est vrai. Selon lui, la réalité était même encore pire que ce que nous dénoncions. Mais, ajoutait-il, si la quasi-totalité des organes cachent sciemment la vérité à leurs lecteurs, c’est d’une part parce qu’ils craignent de perdre des abonnés, les marinistes inconditionnels étant nombreux (c’est le phénomène « vu à la télé ») et d’autre part parce qu’ils ne souhaitent pas désespérer le peuple des nationaux comme naguère on ne voulait pas désespérer Billancourt en révélant la vérité sur l’enfer soviétique. Ce qui en bon français veut dire : on a menti, on ment, on mentira. Pour notre part, nous sommes aux antipodes de cette conception du journalisme. Notre rôle est de débusquer le mensonge et l’imposture et de dire la vérité, même si elle déplaît, même si elle choque ou indispose. Nous ne sommes pas là pour servir un clan ou un parti, encore moins une dynastie, mais des convictions.

ON LE VOIT, le FN est bien devenu un parti comme les autres. On peut même se demander si, au pouvoir, il ne ferait pas encore pire que ses concurrents tant il voudra donner des gages et tant il est composé d’incompétents et de médiocres. Ce n’est pas un hasard s’il a changé ses alliances au niveau européen et qu’il s’est rapproché notamment du parti de Wilders aux Pays-Bas comme nous l’avions prédit dès 2010. La ligne de Marine Le Pen, comme celle de Pim Fortuyn hier et de son successeur aujourd’hui, c’est de défendre le droit des homosexuels, le droit à l’avortement et les juifs et les sionistes qui seraient menacés par les religieux intégristes, qu’ils soient catholiques ou mahométans. Qu’il y ait de plus en plus de mosquées et de minarets en France ne gêne pas Marine Le Pen (elle a interdit à ses adhérents de participer aux actions de Quimper-Résistance), que des Français de souche se convertissent à l’islam au sein de son mouvement ne l’indispose pas davantage comme l’a montré l’affaire Maxence Buttey qui est toujours membre de son parti et qui n’a été démis de ses fonctions qu’après de longues semaines de tergiversations et de décisions contradictoires, en revanche ce qu’elle ne supporte pas c’est que la montée de l’islam en France remette en question les droits et privilèges concédés aux féministes, aux invertis et aux sionistes. Elle est le porte-parole d’un Occident décadent, judaïsé, homosexualisé et apostat. Toutes les portes peuvent donc lui être ouvertes.

CE QUI ARRIVE aujourd’hui ne nous surprend nullement. Nous l’avions annoncé. A notre humble niveau nous avions tout tenté pendant la campagne de succession à la tête du Front national, afin que Marine Le Pen ne l’emporte pas. Nous étions certes sans illusion sur le résultat final qui était couru d’avance, le FN étant une dynastie, mais c’était une bataille pour les principes. Et dès le congrès de Tours, en janvier 2011, nous avons pu avoir un aperçu de ce qui nous attendait. Dans son discours d’intronisation aux relents maçonniques où il n’était question que de laïcité, de République et de lutte contre le communautarisme (mais manifestement pas le communautarisme gay), la présidente nouvellement élue n’avait pas prononcé une seule fois le mot “famille”. C’était plus qu’un aveu, c’était un programme.


Rivarol condamné pour un article jugé antisémite

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Le directeur de la publication de l’hebdomadaire Rivarol, Fabrice Bourbon, a été condamné vendredi à 100 jours amende à 80 euros pour provocation à la haine et injure raciale, pour un article antisémite évoquant le festival de Cannes en 2013.

Le parquet avait engagé des poursuites après un signalement du ministre de l’Intérieur au sujet d’un article publié le 31 mai 2013 dans Rivarol, intitulé « Cannes: le festival de l’impureté ».

L’article était signé sous pseudonyme par un journaliste non professionnel, dont Rivarol avait refusé de donner l’identité. Le texte résumait le festival de Cannes en trois mots: « pornographes, invertis et sionistes ».

Mais à la lecture de la totalité de l’article, souligne le tribunal, il est établi que l’auteur emploie le terme « sioniste » comme synonyme de « juif ».

Le rédacteur s’en prend aux cinéastes « sionistes » Roman Polanski et Steven Spielberg, avant d’évoquer quelques lignes plus loin, « les désirs pervers de ces cinéastes étoilés », référence « évidente », relèvent les juges, « au port imposé de l’étoile jaune aux juifs pendant la deuxième Guerre mondiale ».

L’article recourt ensuite à un « cliché récurrent chez les antisémites », souligne le tribunal, l’auteur évoquant « +un certain milieu+ au sens des affaires crochu et aux griffes acérées », puis se livre même à « une apologie du IIIe Reich en la personne de son ministre de la propagande et de l’information, Joseph Goebbels ».

« En associant les juifs à l’impureté, à la pornographie, à la délinquance sexuelle, à l’amoralité, à la rapacité, à l’insolence de la richesse devant laquelle tout cède (…), l’auteur de l’article, dont le but est évident, stigmatise les juifs et les désigne clairement à la vindicte des lecteurs », juge le tribunal.

Le jugement souligne que le directeur de la publication « ne se désolidarise aucunement d’un article qu’il a reconnu ne pas avoir lu avant de le publier et à propos duquel il a déclaré à l’audience : moi, rien ne me choque, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, ce qui est dit est exact ».

Déjà sanctionné par la justice à plusieurs reprises, Fabrice Bourbon avait déclaré à l’audience au sujet de ses condamnations: « Je les vois presque comme des décorations. »

Source


Notre action contre la Gay Pride à l’honneur dans RIVAROL

RIVAROL n°3145 paru le 12/06/14, page 11.

Merci à notre camarade et ami François-Xavier ROCHETTE.

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Vers la création d’un nouveau front républicain ? par François-Xavier Rochette.

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Rivarol, n° 3133 du 20 mars 2014 :

Ce sentiment est si désagréable ! Observer limpidement la trahison, la saleté, la médiocrité, la collusion systémique, avoir mille preuves du fait qui paraît si évident, l’appréhender en son cœur, ressentir de plein fouet sa malfaisance et constater, encore, que tant de béjaunes, de jocrisses et de cocus s’alimentent à son pis. Las, le niais enfle de ses certitudes, fanfaronne, fait son petit coq. Et tous les errements, toutes les vilénies, la pantomime, toute cette prostitution idéologique, cette corruption, ces connivences et cette collusion, ces mensonges de huit lustres, l’ensemble des indices éclairant violemment l’ensemble fuligineux de la comédie frontiste, toute cette crasse ignorée d’un peuple tout naïf qui s’accommode des béquilles mentales d’un Front national qui joue son rôle de modérateur et de dérivation politique à fond… La crémation d’un Front national était-elle inscrite dans ses gènes pour qu’elle s’accomplisse de la sorte ? Tout flambe, tous les symboles, tous les principes, toutes les valeurs, tout est incendié aux yeux de tous et surtout de ceux d’une population déculturée, graissée à l’aliment télévisuel, dirigée là où le veut la caste qui régit la démocratie comme l’on dirige par percussion la dernière boule de billard vers un trou. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait la même limonade ! L’électoralisme intégral du mouvement lepéniste constituait déjà originellement un vice se développant sur le dos de la doctrine qui fut d’abord tronquée avant d’être piétinée. Car l’électoralisme n’a pas seulement pour effet d’enlaidir ses candidats et de les lessiver au fur et à mesure de leurs expériences « démocratiques », il a également pour conséquence de liquider progressivement l’essence du combat initial. Hier défenseur d’une France française libérée de son joug nomade, d’une France virile, d’une France puissante, le mouvement devenu néo-lepéniste s’est transformé en un cirque de Barnum inapte à diffuser ne serait-ce qu’un élémentaire sentiment patriotique au travers des masses décérébrées. L’on nous dit souvent pour défendre le joker du Système que les campagnes électorales permettraient, au moins, de diffuser largement les positions nationalistes par l’entremise des journaux et des télés. Force est de constater que cet argument ne tient plus, la barque des Le Pen ayant pris l’eau de toute part, les derniers patriotes noyés… Restant exposés, sous les projecteurs des media rigolards, des candidats interlopes, nomades, allogènes ou équivoques. Mais le carnaval s’amplifie, la dédiabolisation, vendue comme une stratégie, devient ringardisation, extension continue de la cage aux folles, civisme exubérant de collégiens, « vertu » d’immigrés « intégrés ». Ces dernières semaines, l’électoralisme à la Marion Le Pen (Marine pour faire davantage show biz) exposa des candidats hauts en couleur, super swag (pour parler djeun), branchés, vraiment branchés. Nous n’allons pas vous faire un dessin, les intéressés se précipiteraient sur leur portable design pour contacter d’urgence SOS Intolérance. Nous avons déjà la Licra sur le dos à RIVAROL ; ce n’est vraiment pas le moment de titiller les susceptibilités des unes et des autres.

Le pandémonium électoral

Mais il existe des cas qui en disent long sur l’inanité du projet néo-frontiste qui confond la propagande la plus élémentaire avec les strass et les paillettes. A quoi rime-t-elle, cette mise en avant délirante d’un candidat bleu marine (comme ils disent) en pantalon étroit, en compagnie pour tractage du gourmand Florian Philippot (duo immortalisé par une photo stupéfiante circulant sur le Net), le jeune Bruno Clavet, 24 ans, dilettante en communication et participant occasionnel de jeu télévisé bizarroïde. Cet individu bien soigné, trop soigné, incarnant dans ses hyperboles la nouvelle tendance de la PME de Nanterre dégage une impression guignolesque de pusillanimité qui ne devrait laisser personne insensible. Alors que l’égérie esthétique du parti faisait sa promotion à la fin du mois de février un dimanche sur le marché dans le 3ème arrondissement de Paris, une troupe d’élus de gauche en place, dont le maire du secteur, fit irruption pour taquiner l’ami de Philippot et de Paul-Marie Coûteaux. Bruno Clavet n’a évidemment pas apprécier l’incursion de cette petite horde mais les agressions évoquées par le dandy frontiste sont éloquentes quant à sa perception du combat politique. Le jeune Bruno prétend s’être fâché tout rouge après avoir subi les incivilités de ses adversaires devant l’urne. Et l’ancien participant de l’émission X Factor d’évoquer des coups de tract qui l’aurait rendu furieux : « J’ai dit alors au maire du 3e que c’était la gauche qui avait accordé les pleins pouvoirs à Pétain. Il a vu rouge » ! Le nom de Pétain devenu un vulgaire nom d’oiseau chez les nouveaux frontistes ? Certainement et ça ne devrait rassurer personne quant à la prétendue exposition des idées nationales par le truchement de l’exhibition électoraliste commise par des individus de cet acabit. Ancien militant UMP, Bruno est encore plus traumatisé par l’indicible injure dont il fut la victime lors de ces hostilités de petits gourdiflots en mal de reconnaissance. Impensable assassinat verbal ! Oralité destructrice ! C’était vraiment mal connaître le petit Clavet que de pouvoir ne serait-ce qu’esquisser l’ombre du qualificatif qui l’épouvante encore : « Depuis quelques minutes, ils nous poussaient et nous traitaient de fascistes devant tout le monde », se plaint le gracile militant en incorporant dans son récit effrayant ses deux colistiers tracteurs dont nous ignorons le pedigree tout en imaginant sans peine la veine de leur personnalité. Mais laissons de côté le joujou des Philippot, Coûteaux, Briois, Bilde, Bay et autres flamboyants cadres de la galaxie de la femme aux grands pieds. Il y a plus grave encore que cet épisode fantasmagorique de crachats et de griffures. D’abord cette volonté permanente d’attirer un genre de militants des plus spécifiques ; des militants qui n’auront pas pour passion la chose publique, les grandes questions politiques au nom d’un patriotisme ardent et circonstancié, des militants qui n’auront pas, chevillé au cœur, cet amour invincible de la patrie comme peut l’avoir par exemple un Yvan Benedetti ou un Alexandre Gabriac. Non, bien au contraire, la sélection s’établit à partir de critères autrement plus vulgaires.

Un discours captieux, la République au tournant

Notamment un égotisme démesuré, une préciosité complètement incongrue, une ambition d’ordre matérielle et vaniteuse des plus exceptionnelles (comme nous l’avions entendu de la bouche d’un cadre fn il y a quelques années, il est vrai, alors que nous étions encore étudiant), mais aussi des profils intellectuels, quand il en reste, dépourvus étrangement de mordant, de cet aspect France poignarde qui constitue la fibre génétique de tout nationaliste français. Pis, comme nous le savons, c’est la doctrine qui est attaquée à ses racines mêmes, et le renouveau pédagogique institué par la maisonnée Le Pen ne peut être l’occasion d’une surprise tant le nouveau geste didactique administré ici s’écarte de la pensée nationaliste opératoire. La dernière structure sortie de terre tout récemment porte un nom qui fait frissonner tout dissident authentique. « Le Front national s’est doté, samedi 8 mars, d’un « think tank » étudiant. Baptisée Collectif Marianne, cette nouvelle structure associative, associée au Rassemblement Bleu Marine, est le pendant du Collectif Racine lancé en octobre 2013 pour les enseignants. Ce collectif entend défendre la « méritocratie » et dénonce « la massification de l’enseignement supérieur » productrice de « dépréciation de la valeur des diplômes ». « Les détenteurs d’une licence, d’un master ou même d’un doctorat peinent toujours davantage pour trouver un travail. Cette situation ne sera à terme plus tenable », peut-on lire dans le texte fondateur. ». La Gueuse au service de la méritocratie ? Nous savons très bien vers quoi cela débouche réellement, et nous savons aussi bien que la structure baptisée du nom de Marianne constitue un club d’attrape-nigauds plus à gauche que ne l’était en son temps, sous l’ère pré-chiraquienne, la célèbre UNI. Hé ! Comment les étudiants pris on ne se sait par quel biais dans les rets de cette organisation aux statuts incertains pourraient-ils être capables de bûcher sérieusement sur la dépréciation des diplômes quand ils ne voient pas où ils sont véritablement tombés, quand ils n’ont même pas les capacités de constater la dépréciation infernale de la doctrine nationaliste volontairement engagée en son sein, quitte à combattre frontalement les authentiques nationalistes ? Les étudiants s’investiront-ils en masse dans cette supercherie qui sert la république, rien que leur république ? La familia n’en a cure puisque le bidule servira en premier lieu à détecter les futurs cadres du parti postpatriotique, c’est-à-dire, on le répètera inlassablement, les nouveaux Philippot, Briois, Bilde, et Bay qui sauront cependant profiter à bon escient, avant leur départ vers d’autres horizons plus ensoleillés, des talents des apprentis et des novices. En attendant, les petits gars de la Narine dirigés par un certain David Masson-Weyl (dont notre petit doigt nous dit qu’il ne doit pas être un grand lecteur d’Edouard Drumont) se font les dents (et tout le reste) en planchant sur des sujets inessentiels et surtout propices à développer chez ceux leur fibre épaisse de démocrate en herbe. Premier thème étudié par nos petits républicains, le faible engagement démocratique des étudiants de France (allogènes compris) qui ne voteraient pas suffisamment lors des élections syndicales universitaires, pas assez massivement selon ce Masson-Weyl… Bref, c’est la pantomime démocratique qui intéresse Masson-Weyl, c’est cette interminable comédie qui intéresse Masson-Weyl, non l’évolution de la mouvance nationaliste chez les jeunes gens d’aujourd’hui, non le contenu qui est par ailleurs véhiculé par tel ou tel syndicat. « L’objectif de ce collectif : s’implanter dans les grandes écoles et les universités pour éveiller « les consciences face à la dépolitisation ». David Masson-Weyl a ainsi donné quelques exemples de l’engagement des étudiants vis-à-vis du syndicalisme universitaire : « Université de Bourgogne : 26 711 inscrits, 4 410 votants ; Nanterre (Paris X) : 32 457 inscrits, 3 257 votants et enfin Lyon II : 28 828 inscrits, 2 363 votants. Les faits sont là ! Ils sont peu reluisants », s’exclame pour Le Monde le bon David, qui cumule dans son entrevue informelle avec les journaleux vespéraux les pires insanités. A propos de la présence toujours plus lourde d’étudiants étrangers, David Masson-Weyl se montre prudent et préconise une limitation des flux (mais comment pourrait-il être crédible lui qui a passé plus de 6 mois de sa scolarité à l’étranger) sur la base d’une sélection encore étonnamment angélique s’appuyant sur un universalisme à la gomme : « Il faut que l’on accueille les meilleurs ou ceux qui en tireraient le plus grand bénéfice ». Pourquoi la France s’intéresserait-elle au plus grand bénéfice d’un allogène ? Cette seule question, nous le voyons, disqualifie d’emblée cette mascarade typiquement post-nationale.

Le patriotisme devenu chasse gardée des allogènes qui se veulent « intégrés » ?

Les marécages néo-frontistes ne s’arrêtent pas à ces contrées de l’esprit puant la mort. Ils sont infinis, ils n’ont plus de frontières, ils sont le reflet profond de la société libérale sous perfusion juive. Un jour, Le Point sort un papier sur les nouveaux militants frontistes, un autre c’est Le Nouvel Obs ou L’Express qui s’y colle. La semaine dernière, les newsmagazines ont évoqué le militantisme de deux jeunes adolescents à la peau foncée. Un Maghrébin de 14 ans et un Antillais de 15 ans qui soutiennent de toutes leurs forces l’entreprise de séduction marinesque. Des militants du Troisième Millénaire qui jurent devant le pupitre sacré de l’école républicaine que Marine Le Pen et sa clique ne sont absolument pas racistes. Ces gamins, se présentant devant les gratte-papiers ravis, affirmant, conquérants, que leur idole n’est autre que Florian Philippot. « On ne peut pas comparer le FN d’aujourd’hui avec celui d’il y a quarante ans. […] Nous sommes allés à la galette des Rois organisée par Marine Le Pen. À aucun moment, nous n’avons été rejetés par les militants pour notre couleur de peau. Les accusations de xénophobie, c’est pour faire le buzz », soutient Julien. Le fils d’immigrés algériens et le lycéen d’origine antillaise n’en démordent pas : ils incarnent la « nouvelle génération du FN » ». Oh ! La belle image d’une dédiabolisation réussie qui nous présente la diversité comme sérieuse et engagée politiquement quand le petit Kevin, au même âge, fume le shit de Mokhtar ! Oh les bons petits patriotes scrupuleux, inflexibles, ces promesses des élections de demain ! Comment ne pas voir en eux l’assurance future d’une campagne électorale réussie, demain ? Car pour l’heure, la moindre pression téléphonique fait fuir Maurice, le colistier de la dernière chance, vers son bistro préféré et dévoile à la France entière toute la vanité d’un militantisme de tocards et de traîtres.

                                                  François-Xavier Rochette.